🎯 Passion au travail : un levier d’engagement… ou un piège à burn-out ?

Faut-il vraiment recruter des “passionné·es” à tout prix ?
On l’entend souvent : “On cherche quelqu’un de passionné”, comme si l’amour du métier allait régler à lui seul la motivation, la productivité et la fidélité.

Mais si on regardait les choses d’un peu plus près ? Car derrière le mot “passion”, se cache parfois une attente implicite de sur-engagement, voire une culture du “dévouement total” qui peut coûter cher… humainement et économiquement.


1. La passion, moteur ou mirage ?

Oui, l’enthousiasme est un atout précieux dans une équipe.
Mais attention à ne pas le confondre avec une disponibilité sans limite, une implication à toute épreuve, ou une capacité à encaisser l’impensable “parce qu’on aime ce qu’on fait”.

💡 Selon l’Observatoire de la Souffrance au Travail (2023), plus de 40 % des salarié·es disent avoir déjà été épuisé·es à cause d’un excès d’implication.

Résultat ? Des collaborateurs brillants qui s’éteignent à petit feu. Un turn-over qui grimpe. Une image employeur qui s’effrite.


2. Le vrai signal de performance : la durabilité

Les entreprises les plus performantes l’ont compris : on ne bâtit pas une croissance durable sur l’épuisement de ses équipes.

💡 L’OIT (Organisation Internationale du Travail) a démontré que travailler plus de 48 heures par semaine diminue la productivité et augmente les risques pour la santé.

Au-delà de la passion, il faut donc cultiver des environnements de travail sains, stimulants et soutenables. C’est ça, le vrai levier d’engagement.


3. Recruter des profils “engagés”, oui… à condition de poser des limites saines

Plutôt que de chercher des “passionné·es”, posons-nous les bonnes questions :

  • Offrons-nous un cadre clair et respectueux de l’équilibre pro/perso ?

  • Valorisons-nous les temps de pause autant que les rĂ©sultats ?

  • Donnons-nous Ă  chacun·e la possibilitĂ© de s’investir sans s’oublier ?

💬 “La passion ne devrait jamais être un prétexte pour accepter l’inacceptable.” — Étude Gallup 2024 sur le désengagement au travail


4. Ce que les entreprises gagnent à réguler la passion

👉 Un meilleur engagement dans la durée
👉 Une fidélisation des talents
👉 Moins d’absentéisme, moins de burn-out
👉 Une marque employeur solide, fondée sur le respect

Autrement dit : ce n’est pas la passion qu’il faut fuir, c’est l’instrumentalisation de cette passion comme levier de rentabilité.


En conclusion

Valoriser l’engagement oui, encourager l’épuisement, non.
Aujourd’hui, les talents cherchent à s’épanouir dans des entreprises qui prennent soin d’eux — pas dans celles qui les érigent en héros de la productivité.

Et vous, dans votre politique RH : la passion est-elle un moteur… ou une exigence silencieuse ?

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