🎯 Passion au travail : un levier d’engagement… ou un piège à burn-out ?

Le feedback, tout le monde en parle… mais qui sait vraiment s’en servir ?

Soyons honnêtes : dans beaucoup d’entreprises, il est soit inexistant, soit vécu comme une épreuve (“Tiens, il veut me parler, qu’est-ce que j’ai fait ?”). Pourtant, le retour constructif est l’un des outils les plus puissants pour améliorer la collaboration, fidéliser les talents et éviter les quiproquos dignes d’un épisode de série Netflix.

Et bonne nouvelle : on peut (ré)apprendre à bien faire du feedback, sans devoir passer par un stage de développement personnel dans les Cévennes.


🎯 Feedback ≠ Évaluation

D’abord, remettons les pendules à l’heure : donner du feedback, ce n’est pas “faire le point à l’entretien annuel”.

L’évaluation, c’est une photo figée.
Le feedback, c’est une vidéo, en temps réel.

C’est un échange, pas un verdict. Un outil d’amélioration continue, pas une sentence. Et contrairement à une grille de performance, il est là pour faire avancer les gens, pas pour les noter.

Selon une étude Gallup (2023), les collaborateurs qui reçoivent du feedback régulier sont 3,6 fois plus engagés que ceux qui n’en reçoivent pas. Oui, 3,6 fois. On vous laisse imaginer l’effet si en plus il est bien formulé.


❌ Les 3 erreurs (très) classiques

1. Le feedback vague

« Continue comme ça ! » – OK, mais comme quoi ?
👉 Un bon feedback est spécifique, ancré dans une situation précise.

2. Le feedback post-traumatique

« Je ne t’ai rien dit pendant 6 mois mais là, ça suffit ! »
👉 Trop tard. Le feedback doit être donné à chaud, ou en tout cas dans un délai raisonnable.

3. Le feedback 100% négatif

Spoiler : la critique permanente ne fait pas avancer plus vite.
👉 Pensez à équilibrer : valoriser ce qui marche pour mieux corriger ce qui coince.


🛠️ Instaurer une vraie culture du feedback, en 4 étapes concrètes

1. Formez vos équipes (et vos managers en priorité)

Le feedback, ça s’apprend. Comme faire un risotto ou comprendre une réunion qui aurait pu être un e-mail.

2. Créez des moments pour ça

Après un projet, une réunion, un onboarding… intégrez le feedback dans vos rituels. Pas besoin d’en faire des tonnes : 5 minutes bien pensées suffisent.

3. Valorisez le feedback entre pairs

Le manager n’a pas le monopole du retour constructif. Encouragez les équipes à se parler entre elles : c’est souvent plus naturel, et tout aussi efficace.

4. Normalisez le feedback positif

Oui, on a le droit de dire “bravo” sans que ce soit suspect. La reconnaissance, ça ne coûte rien (et ça rapporte beaucoup).


đź’ˇ Bonus : un atout pour votre marque employeur

Un environnement où l’on donne et reçoit du feedback dans le respect et la régularité, c’est sexy.
C’est un signal fort envoyé aux talents : “Ici, on communique. On progresse. Et on vous écoute.”
Et ça, dans un monde où le silence managérial est la norme, c’est presque révolutionnaire.


📌 En résumé :

  • Le feedback ne se limite pas Ă  l’évaluation annuelle.

  • Il doit ĂŞtre spĂ©cifique, rĂ©gulier, Ă©quilibrĂ©.

  • C’est un levier d’engagement, de performance et d’attractivitĂ©.

  • Et promis : ça peut mĂŞme devenir un plaisir.

Alors, prêt·e à rendre le feedback aussi naturel qu’un café du matin ?
(Sauf que lui, au moins, ne reste pas tiède.)

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