(Spoiler : non. Et voici pourquoi câest mĂȘme contre-productif.)
Tu as déjà entendu ce genre de phrases, non ?
đ âSi tu veux rĂ©ussir, faut se lever Ă 5h.â
đ âFaut ĂȘtre passionné·e par ton job, sinon tu vas stagner.â
đ âTravaille dur maintenant, repose-toi dans 30 ans.â
On respire un coup ensemble. Et on va déconstruire tout ça, tranquillement, sans culpabiliser.
1. Travailler avec passion, oui. Se consumer pour son job, non.
Bien sĂ»r quâavoir un boulot qui a du sens, câest motivant. Mais croire quâon doit vivre, penser, respirer travail 24/7 ? Câest non.
MĂȘme les mĂ©tiers âpassionâ ont leurs galĂšres : stress, pression, deadlines⊠Ce nâest pas parce quâon aime ce quâon fait quâon doit sâoublier.
đĄ Selon une Ă©tude de lâObservatoire de la souffrance au travail (2023), plus de 40 % des actifs disent avoir dĂ©jĂ ressenti un Ă©puisement dĂ» Ă un âexcĂšs dâengagementâ.
La passion, câest bien. Lâacharnement, câest risquĂ©. Surtout quand ça rime avec surcharge mentale, hyperdisponibilitĂ© et nuits blanches.
2. Non, la réussite ne passe pas par 60h de travail par semaine
On associe encore trop souvent performance Ă quantitĂ©. Pourtant, ce nâest pas parce que tu es connecté·e tout le temps que tu es performant·e.
đĄ LâOIT (Organisation internationale du travail) a montrĂ© quâau-delĂ de 48 heures par semaine, la productivitĂ© chute⊠et les risques pour la santĂ© montent en flĂšche.
Ce qui fait la diffĂ©rence, ce nâest pas le nombre dâheures, mais comment tu bosses, avec qui, et dans quel environnement. Un rythme soutenable, câest un gage de longĂ©vitĂ© â pas de paresse.
3. Le vrai luxe ? Un job qui te respecte
Aujourdâhui, les candidats (peut-ĂȘtre toi ?) ne veulent plus juste un CDI et une mutuelle. Ils veulent de lâĂ©quilibre.
Et ce nâest pas un caprice de âgĂ©nĂ©ration Zâ. Câest une tendance de fond :
-
Flexibilité
-
Droit à la déconnexion
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Prévention des risques psychosociaux
-
Reconnaissance du travail bien fait
đĄ Une enquĂȘte de Glassdoor en 2024 montre que 71 % des candidat·es placent la qualitĂ© de vie au travail dans leurs trois premiers critĂšres de choix.
4. Comment repĂ©rer les bons signaux (ou les signaux dâalerte)
Tu veux Ă©viter les ambiances toxiques et les rythmes intenables ? DĂšs les premiĂšres interactions, sois Ă lâaffĂ»t de :
â
Un processus de recrutement bienveillant (feedback, transparence)
â
Une valorisation du temps perso (horaires, congés, autonomie)
â
Des discours cohérents sur la QVT (et pas juste des babyfoots en photo)
â ïž Et mĂ©fie-toi des phrases du type :
âOn est une grande familleâ (souvent synonyme de limites floues)
âOn recherche des gens ultra engagĂ©s, prĂȘts Ă toutâ (au secours)
âIl faut savoir ĂȘtre rĂ©silient·eâ (traduction : ça va ĂȘtre rude)
En rĂ©sumĂ© : votre job nâest pas censĂ© vous cramer.
Tu peux ĂȘtre investi·e, motivé·e, ambitieux·se⊠sans tâĂ©puiser pour autant.
Travailler sĂ©rieusement sans se prendre au sĂ©rieux, câest possible. Et mĂȘme souhaitable.
Parce quâĂ long terme, les employeurs aussi y gagnent : un·e collaborateur·rice bien dans ses baskets est plus fidĂšle, plus crĂ©atif·ve, et moins souvent en arrĂȘt maladie. (True story.)
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