Le départ d’un collaborateur d’une entreprise est une étape importante, tant pour le salarié que pour l’entreprise. Il est important de bien gérer ce départ afin de garantir une transition fluide et respectueuse et de se séparer en bon termes.
Malheureusement, la mise en place d’une stratégie d’offboarding est souvent négligée et ne fait pas toujours partie de la priorité des dirigeants. De nombreuses entreprises commettent des erreurs lors de l’offboarding, ce qui peut avoir des conséquences négatives sur la marque employeur, la fidélisation et la motivation des équipes.
Découvrez 5 erreurs à ne pas commettre lorsque l’un de vos collaborateurs quitte l’entreprise pour une nouvelle aventure.
1. Ne pas prévoir de processus d’offboarding précis
La première erreur à éviter est de ne pas prévoir de processus d’offboarding précis. Cela signifie que l’entreprise n’a pas défini les étapes ni les actions à prendre pour accompagner le collaborateur qui quitte l’entreprise.
Un processus d’offboarding bien défini permet de garantir que toutes les tâches nécessaires seront effectuées de manière efficace et efficiente. Il permet également de minimiser les risques d’erreurs et de conflits.
Voici quelques éléments à inclure dans un process d’offboarding :
- La communication interne : il est important d’informer les autres collaborateurs du départ du salarié. Cela peut se faire par e-mail, par intranet ou par réunion.
- La passation des dossiers : le collaborateur qui quitte l’entreprise doit remettre ses dossiers et discuter avec son successeur ou avec son manager.
- L’accompagnement du collaborateur : le salarié quittant l’entreprise doit bénéficier d’un accompagnement personnalisé pour l’aider à préparer son départ.
2. Créer un conflit
Avant tout, il est important de rappeler qu’un collaborateur n’appartient pas à une entreprise et qu’il est totalement libre de partir vers de nouveaux horizons sans forcément besoin d’avoir une raison spécifique. Un manager ou encore le dirigeant ne doit donc pas prendre cette décision personnellement.
Ne pas oublier qu’un salarié qui quitte l’entreprise gardera des souvenirs de son processus d’offboarding, positifs comme négatifs. Considérer la possibilité d’en faire un ambassadeur de la marque, car il peut influencer l’image de votre entreprise auprès de son entourage proche et même à travers les réseaux sociaux..
Il est important de maintenir une attitude professionnelle et respectueuse, quel que soit le motif de son départ. Il est également important de lui permettre de terminer son travail dans de bonnes conditions.
Après tout, il est important de se rappeler de tout ce que le salarié a pu apporter à l’entreprise pendant sa présence. N’oubliez pas qu’après tout, il a fait partie de l’équipe et a apporté une valeur ajoutée.
3. Ne pas garder contact avec l’employé
Une fois que le collaborateur a quitté l’entreprise, il est essentiel de garder contact avec lui. Cette communication peut s’effectuer par e-mail, téléphone, ou à travers les réseaux sociaux.
Le maintien du contact avec d’anciens collaborateurs permet de cultiver des relations positives, offrant ainsi des avantages à long terme pour l’entreprise.
Ces dernières années, on observe une nette augmentation du taux de « réembauche ». LinkedIn a enregistré une hausse de 36% entre 2019 et 2023. Ce phénomène est également connu sous le nom de salarié « boomerang », caractérisé par le retour chez un ancien employeur après une période d’absence.
4. Ne pas prévoir d’entretien final
L’entretien final est une étape importante de l’offboarding. Il permet au salarié qui quitte l’entreprise de donner son feedback sur son expérience professionnelle et de faire des retours permettant d’améliorer l’entreprise.
L’entretien final est également l’occasion pour l’entreprise de recueillir des informations sur les raisons du départ du salarié. Ces informations peuvent être utiles pour améliorer la marque employeur et la stratégie de rétention des talents.
5. Ne pas organiser le jour du départ
Le jour du départ du salarié doit être organisé de manière à ce qu’il se déroule dans de bonnes conditions. Cela signifie que le salarié doit être libéré de ses tâches et qu’il doit se voir organiser un pot de départ, par exemple.
L’organisation du jour du départ permet de remercier le salarié pour son travail et de lui souhaiter bonne chance pour la suite de sa carrière. C’est le dernier souvenir que le salarié gardera de l’entreprise, l’organisation doit donc être unique et soigné.
En évitant ces 5 erreurs, vous pourrez garantir que le départ d’un collaborateur se déroule de manière facile et respectueuse. Cela permettra des retours positives sur la marque employeur, la productivité et la motivation des équipes.